Tube

A D'ou vient le miroir ?

Le mirroir a été taillé dans un bloc de pyrex d'épaisseur 35mm dans l'atelier de la SAF a la faculté de la Sorbone par mon copain cyril HOUSSEAU, il est a 210mm de diametre et f=801mm de distance focale, soit F/D=3.81.

La boite de transport ou sommeille la bete en attendant son écrin :

La signature de l'artiste :

La business face :

Un grand merci a cyril pour son acharnement, de longues heures a l'opaline ont donné un magnifique miroir superpoli !

B Interférometrie du mirroir

Réalisé par orion optics en angleterre, l'aluminure est une HILUX , et un test a l'interfériometre ZYGO a été mené pour voir ce qui s'est passé sous l'opaline :

Je tiens a remercier jean-marc LECLEIRE, laurent BERNASCONI , philipp KELLER et david VERNET qui m'ont gentiment éclairé sur ces résultats.

L'interférometre est un test impitoyable, il donne L/4.4 peak to valley meme si sur le profil sélectionné c'est plutot L/6.4 La valeur RMS est de L/22 ce qui est dans le critere de raykeigh pour le "diffraction limited". Cyrille HOUSSEAU m'a toujours dit lutter contre l'astigmatisme, il prouve son habilité dans le domaine en arrivant L/111 en astigmatisme, c'est quasiment les limites de mesure qui sont atteintes.

Le bilan général est que la symétrie est exellente, les étoiles seront rondes et que le strehl de 0.924 en font un mirroir de bon a tres bon.

Les premiers essais montrent que le miroir 210/801 soit F:D=3.811 donne avec le réducteur F2.78 est vraiment extreme, le probleme venant non pas de la collimation qui sur une bonne mécanique reste assez facile, mais sur la planéité des capteurs, par exemple l'ICX285 a un "tilt" garanti inférieur a 60µm a comparer avec la tolérance de 6µm sur la mise au point a F2.8 ! L'autre CCD que j'ai une audine KAF3200E passe mieux sur la zone centrale, mais a diagonale étant plus grande, on retrouve les memes problemes.

Pour rendre l'instrument plus "sur" a utiliser, j'ai apres pas mal reflexions décidé de diaphragmer le miroir. Un autre avantage sera de ne pas voir la diffraction générée par les pattes de retenue, puisque c'est un anneau qui retiendra le miroir.

Pour le premier essai, il sera a 194mm de diametre soit F:D=4.13 et avec le réducteur F:D=3.01 Le baffle est amovible, il sera donc possible, a regret de descendre encore si nécessaire. La bonne nouvelle, est que d'apres l'interférometre les zones bleus externes sont totalement gommées, et le PV passe a L/9 , soit un miroir qui devient optiquement parfait.

L'instrument collecte quand meme 2 fois plus de lumiere qu'une FSQ et 5 fois plus qu'une FS78 et 3 fois plus qu'une FS128 avec un reducteur taka.

Dans le cas ou j'utilise le paracorr , j'enleve le baffle pour retrouver le f:d=4.00 car comme le paracorr augmente nu peu la focale il n'y a pas de probleme.

Il y a vraiment un effet de seuil tres marqué : en fonction du soin/collimation/ccd on a un espece de frontiere , et a f/d=2.7 on peut avoir une enorme galere ( 3 nuits de tests ) alors qu'a f/d=3.3 hop , ça turbine au premier coup !

C Conception du barillet

1/Théorie

L'épaisseur généreuse du mirroir permet l'utilisation d'un cellule a trois supports, j'ai opté pour un rayon de 25mm pour avoir une forme de defaut bien circulaire pour respecter la bonne valeur d'astigmatisme, en gardant a l'idée que PLOP donne une valeur RMS de L/118 qui relativise les choses, par rapport aux L/22 du miroir. La valeur peak to valley est de L/33 a comparer a une valeur mirroir de L/4.4

Changement de programme, R=25mm c'est trop pres du centre, les patins sont sur un cercle plus large, optiquement il y a une grosse perte, mais la stabilité est bien meilleure.

L'épaisseur du miroir ralenti sa mise en température, mais permet un barillet simple, et surtout tres bas.

Le miroir sera tenu par 3 points sur une plaque usinée en aluminium de haute qualité de 12mm, cette plaque sera réglable et maintenue par une rotule en igubal au centre pour maintenir le miroir centré.

2 / Réalisation

Usinage viril , dans la masse 25mm d'AU4G !